Vadie la martyrisée et le vampire 

Il était une fois une Vadie pleine d’envies, de fantasmes et retrouvant son entrain à les satisfaire. Tantôt pleine de joie et d’envie, tantôt une âme errante sans but précis, elle arpentait les couloirs de la vie et choisissait ses opportunités selon son mood du moment. 

De temps en temps, il lui arrivait de croiser la route d’un beau jeune homme. Certaines rencontres furent brèves et ne se reproduisirent plus tandis que d’autres ouvraient la porte des possibles.

Les regards se croisent parfois et laissent une tout autre impression que la première rencontre. Tu vois, je me souviens de la première fois qu’on s’est vus. Enfin, vus, c’est un grand mot, pour le peu de mots que nous avons échangé. Tu vois, j’te pensais un peu comme “les autres” que j’ai l’habitude de croiser dans ton style. T’es beau, certes, mais t’as l’air renfermé un peu. Timide parce que tu connais peu de monde ? T’es là juste pour accompagner la personne avec qui t’es venu ? Puis il y en a qui vont finir par se dire que je pique toujours les jouets des autres si je t’approche. Aucune idée de comment tu te positionnes, de ce que tu fous ici, ni de ce qui te plait. T’as du charme et c’est tout. 

Comment on s’est mis à parler ? J’pense que t’as un côté un peu comme moi, genre quand t’es intrigué, tu regardes comme ça dans l’ombre et t’attends de voir une lumière “popper” pour y aller. Des réac à des stories sur insta et on finit par se retrouver à discuter.

Ça a commencé quand ce jeu du chat et de la souris ? Qui a bousculé l’autre en premier ? C’est une fausse question, ça n’a pas vraiment d’importance.

Les fêtes et son devoir familial passe et t’es toujours là. Tu m’chauffes putain ! Arrête de m’allumer comme ça. T’es sûr que tu vas assumer ce qui va t’arriver ? J’ai envie de t’embrasser, de toucher ton corps, connaître le goût de ta peau. Mon antenne Primal est de sortie ❤️‍🔥 ! J’les apprécie, ces gars avec qui on passe de bonnes soirées à la maison, mais sans t’avoir goûté, t’es rentré dans le top 5. La dernière fois que je t’ai croisé, tu sentais l’envie de jouer à des kilomètres. Pas de limite fixée, on prend notre temps et on ajuste nos compteurs. Deux excités comme des puces et quatre dans l’équation. On va réussir à trouver un terrain d’entente ? C’est “facile” pour moi, enfin N/nous, je connais déjà N/nos limites, ce que je peux faire ou pas, ce qui Lui plait ou pas. Je te désire, mais Lui, je l’aime. Et ça, je ne peux rien y faire. On ne contrôle pas ce qu’on ressent. Tu l’sais, hein ?

Le temps passe, et on arrive à fixer une date. Tous deux titulaires d’un emploi du temps de ministre, c’est le 20 janvier qui nous fait office de rendez-vous. Ça y est, c’est officiel. J’ai pu confirmer que j’avais le droit avec nos +1 respectifs. Et clairement, parler à mon Monsieur, c’est facile pour moi puisqu’on n’a aucun secret l’un pour l’autre. Vous, je ne sais pas où vous en êtes. J’vous vois bien comme deux petits canards à papillonner. Et à vous explorer tous les deux, j’pense que vous vous êtes plutôt bien trouvés 😏 ! J’vous imagine bien construire une relation de canards comme N/nous en vrai ! 

Venons en au fait ! Nous sommes le 20 janvier. Demain c’est mon anniversaire et je vais bûcher sa mère pour faire mon boulot. Parce que ça fait deux mois que je fais le taf de 2 et que je devrais sûrement bientôt faire le taf de 3 donc j’ai plutôt intérêt à me former sur le tas ! Ça a un goût de challenge. J’aime marcher sur le fil du rasoir. Frôler le précipice dans mes expériences intimes, dans mon BDSM, dans ma vie vanille. Il y a un côté où c’est revigorant. Comme si ça donnait un nouveau souffle à ma vie, tu vois un peu le délire ?

Après ce mois à parler par messages interposés, je suis certaine d’une chose : j’ai envie d’explorer ce que je peux faire avec toi. Et toi, tu te pointes tel un dandy ! Putaiiin ! J’ai l’impression d’avoir fait mes courses comme si j’étais sur Adopte là ! J’ai dis, au départ, à demi-mot ce qui me rend dingue. Et toi, tu débarques comme ça là ! Classe et romantique. Les motifs noirs, la queue de pie.  Tu viens de franchir la porte, je te débarrasse. Je ne peux pas me permettre de te sauter dessus là, de suite. Non. Patience. Pas maintenant. 

Moi aussi, j’ai fait comme t’aimes. Enfin j’ai essayé et je crois que ça a plutôt bien marché. Recevoir tes compliments devant mon mec, je deviens un Pikachu. Arrêtez de me dire que je rougis, c’est encore pire. Ma tête va à 100 à l’heure : je regarde les images et je me dit qu’on ferait une belle couverture de porno. Et je souris en coin, cachée sous l’abri fumeur du boulot.

Vous savez, monsieur le Vampire (sorry not sorry, ça sera ton nom maintenant 😈), j’crois que j’aurais pu vous sauter dessus à peine après que vous ayez franchi la porte. J’avais envie de demander innocemment “Bonjour, c’est pour quoi ?” mais je le garde pour la prochaine fois 😉.

On fait l’tour de la maison, sait-on jamais si on monte ou si tu reviens, au moins tu sais quoi est où. Oui, c’est pas très français, mais ça représente bien ce qui se passe dans ma tête. Je te propose à boire, on se pose au salon et on trinque. Range tes yeux. Arrête avec tes iris sombres. Là dessus, on se ressemble, t’as un regard bien expressif je trouve. Je lis ce que tu veux, j’ai envie de te sauter dessus, mais c’est la première fois et j’ai pas envie de te brusquer. Je me connais, si ça nous éclate, j’vais avoir envie de recommencer. J’ai pas envie de bousculer les choses. 

Les jeux de regards s’intensifient, mes genoux touchent les tiens, je pince mes lèvres pour éviter de me jeter sur toi mais j’ai envie que tu me dévores. Doucement, on glisse. Es-tu prêt ? Déshabille-moi. Retire ce corset que tu m’as “demandé”. Ton regard dans le mien, je plonge dans sa noirceur malicieuse. Encore. Arrête de jouer comme ça, range ton sourire carnassier et embrasse-moi. T’en avais envie, non ? Tu me fais languir et tu me dis “non” en souriant et en écartant légèrement ton visage. À quoi tu joues ? Tu sais, si tu voulais me rendre dingue, t’avais pas besoin de ça ! Il a suffit de te voir passer la porte pour avoir les hormones en ébullition. 

Les minutes passent et deviennent des heures, je soupire et parfois je couine sous tes morsures. Eat me. Ne t’arrête pas. Et tu balances un soupir en souriant. Je l’avoue, j’ai carrément vrillé. Califourchon au-dessus de toi, nos langues se mêlent et dansent parfois. Plus la soirée passe, plus les vêtements tombent. Dévorez-moi, monsieur le Vampire. Tu offres la puissance de ta mâchoire à mon corps. Mon cou y passe, mes seins aussi. C’est la bataille dans ma tête pour ne pas te lacérer le dos. Mes soupirs de plaisir s’entremêlent avec mes cris, je t’observe sourire. J’ai envie de toi. Je sais qu’Il nous observe depuis le début, je sens son regard qui nous transperce. Dans ma tête, c’est comme dans celle d’un gosse à Disney, il n’y a plus rien qui se connecte, ça part dans tous les sens. Toi, je te vois cogiter par instant. Let’s take a break. 

On chamaille, on discute, à poil ou pas loin (Est-ce que garder des bas, ça compte comme vêtement ?). Il me semble que c’est à ce moment là que tu m’as souhaité “Joyeux anniversaire”. Le premier de l’année haha ! Fallait quelques instants pour que ça se remette en marche et que ça reparte. “ J’ai envie de toi.” “Moi aussi j’ai putain envie de toi.” J’ai oublié la politesse. Je t’assure, je n’ai jamais autant juré en jouant. On n’avait jamais poussé ma frustration aussi loin. Je n’ai pas sur retenir ce que je voulais dire, c’est ma bouche qui a décidé de parler toute seule sans passer par les filtres de mon cerveau. C’est dingue hein ? Plus tu me disais que t’avais envie de moi, plus j’étais excitée avec j’avais envie d’y aller. Moi sur toi. Toi dans moi.On s’amuse, on profite. Nos limites respectives, on les a déjà renseignées avant. C’est marrant de baiser comme des animaux dans la bienveillance.

”Elle m’a dit prends-moi, vas-y prends-moi.” Voilà ce que j’ai dans la tête en écrivant ce texte. J’ai un côté candau, tu sais, j’prends pas mon pied avec les gens qui ne montrent aucun plaisir. Les heures filent et on prend tous les trois notre pied. Il faut bien que le jeu s’arrête à un moment. Esprit pervers repus, je suis épuisée. Épuisée, certes, par le boulot, mais aussi par ce que tu m’as fait endurer. On se découvre. Tu te découvres. Repue et apaisée, je commence à tomber de fatigue. Le corps chaud, la tête vide et l’esprit chamboulé, je crois qu’il ne me reste plus que deux ou trois heures pour dormir avant de me réveiller pour le boulot. 

Il est temps de mettre fin à cette jolie soirée.Je ne m’étais pas rendue compte au retrait des vêtements, mais ça t’en fais des boutons à remettre ! C’est beau les vestes à queues de pie quand même ! Je prends plaisir à regarder ce streap-tease inversé. Ça pourrait bien m’amuser de le voir dans l’autre sens, tiens ! Les au revoir sont brefs, j’crois qu’on est déjà d’accord que ça serait sympa de remettre le couvert. 

Une fois que tu as franchi la porte, je file à la salle de bains. Je dépose le peignoir que j’ai enfilé entre temps, admire les résultats de ton passage et envoie une petite vidéo de mon maquillage détruit à un potentiel partenaire de jeu et lui raconte très brièvement notre rendez-vous de ce soir. C’est le cœur léger que je sombre de sommeil sous ma couette, sachant déjà que la journée du lendemain sera difficile mais pleinement satisfaite, se disant que le jeu en valait la chandelle.

Merci monsieur l’Vampire pour cette jolie soirée 🖤. Merci à vous trois pour la confiance, pour avoir choisi de le laisser partager cette première avec moi. 

Je regarde des brides de nos ébats en finissant cet écrit. Tu sais, c’est rare que j’aille voir les images de ces instants de débauche. Filmer avec mon téléphone facilite le fait que j’y accède, certes, mais t’es quand même le deuxième dont je regarde les images. Cette manière que t’as de N/nous regarder partager ce moment, mon Monsieur et moi, ça déborde tellement de bienveillance que j’en ai des papillons entre les cuisses. Je découvre de nouvelles sources de plaisirs. Je découvre de nouvelles facettes de ma sexualité avec ce changement de contraception en cours, j’ai l’impression de déborder d’envies.

Presque une semaine est passée depuis, je profite de la sensation des marques qui s’effacent, compte celles qui restent, me demande si mes collègues ont remarqué le bleu sur la mâchoire, ai envie de demander “on recommence quand ? “.

“Dis, tu fais quoi ce soir ?”

NB : j’ai toujours envie de faire des photos avec toi hein.

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