13 Février 2023
N/nous avons convenu d’inviter G. aujourd’hui. Depuis mon poste de travail, je planifie avec Maître les préparatifs de la soirée : que leur servir comme repas, les courses à faire en conséquence, à quelle heure N/nous retrouvons N/nous… Je peine à rester concentrée sur ma formation qui trouve toujours un moyen de me ramener vers mes pensées impures. Je vous laisse imaginer un peu le scénario de la dernière partie pratique : vous rentrez dans un local dans lequel retenti un bruit assourdissant une main contre un mur pour vous guider dans le noir, les yeux recouverts de lunettes opaques pour vous priver de la vue. Objectif : garder la main désignée contre le mur pour vous guider à travers les différentes pièces et trouver la sortie en un temps imparti. Privée de ma vue, je rentre dans ce local en essayant de garder un rythme de respiration normal et calmer mes palpitations. Il y a un mélange d’excitation et d’angoisse qui se forme dans mon estomac. Une collision avec un partenaire de formation me ramène à la réalité et j’accomplis mon exercice avant de quitter la formation pour mon domicile.
De retour à N/notre domicile, il est temps de lancer les préparatifs. Les courses faites, je m’attèle à la cuisine et demande à Maître quelle tenue souhaite-t-Il que je porte ce soir. Mettant ma préparation sur le feu, Maître me ramène une robe blanche achetée au Cap d’Agde l’été dernier et me dit de la porter avec un string blanc. Une fois mon mélange terminé, je descends plusieurs strings qui semblent convenir à Maître pour qu’Il choisisse celui qui serait le plus adapté et dépose Son choix dans la salle de bain avec la robe.
Il est 19 heures quand je décide d’aller me laver, le rendez-vous étant convenu après le travail de notre invité. Je demande à Maître comment me maquiller, ce à quoi Il me répond « Carte blanche, j’ai mes raisons de te laisser choisir ». Ainsi soit-il, l’heure est venue de faire des choix. Je réfléchis un instant à ce qui pourrait convenir à Maître et notre invité et me lance dans ma préparation. Pour accompagner cette robe blanche transparente, ce sera la palette de fards noirs et gris, avec des teintes pailletées et métallisées pour fondre le tout, un peu d’highlighter blanc et un rouge à lèvres mat rouge foncé. Bien évidemment, il faut également des chaussures pour accompagner cette tenue ; cela serait dommage de rester pieds nus. J’enfile donc les escarpins à talons aiguilles en velours noir et me dirige vers le bureau pour demander à Maître son avis. Il me regarde, me sourit et répond : « Il te plait vraiment celui-là ! » ce à quoi je répond que je souhaitais d’abord Lui plaire et plaire ensuite à notre invité. Je demande à Maître « Et le collier ? », ce à quoi Il acquiesce avant de me le mettre un peu plus tard. L’horloge tourne et moi je tourne en rond dans la maison en préparant l’apéritif pour accueillir notre invité. Ce dernier a terminé sa journée plus tard et devrait N/nous retrouver sur les coups de 22 heures.
Bizarrement, je n’ai pas entendu la sonnette. Je suis persuadée que notre invité a envoyé un message à Maître pour le prévenir de son arrivée et qu’Il s’est dirigé vers la porte pour lui ouvrir. En passant par la cuisine, je remarque qu’il y a de la lumière dans l’entrée. Passant timidement la tête dans l’ouverture de la porte, je constate que notre invité est arrivé. Maître me sourit, je passe la porte et la ferme derrière moi pour saluer notre invité qui m’annonce être très heureux d’être accueilli dans cette tenue. Un baiser pour le saluer, le jeu commence avant même que je ne m’en rende compte. Son manteau posé dans l’entrée, N/nous commençons par lui faire visiter les lieux. Cela faisait longtemps que N/nous ne l’avions pas vu, pas depuis N/notre déménagement. J’observe Maître lui expliquer les différentes pièces et accessoires ainsi que notre invité s’émerveiller de tout cela. Ce dernier m’a ramené une surprise dont Maître est au courant. C’est souvent comme cela, les surprises avec Maître. Il me prévoit des choses et annonce ensuite que je ne suis pas au courant. Et ma réaction est du même acabit à chaque fois, je baisse les yeux, gênée d’imaginer ce que Maître à pu prévoir et souris. Maître me connait bien à force de me pratiquer, Il sait aussi bien réveiller la salope en moi que transpercer mon cœur.
La visite terminée, N/nous nous posons dans le salon. G. m’a ramené une robe dos nu en latex. Latex noir smoky. Il me dit qu’elle devrait m’aller. Je la pose dans le salon, malgré l’élasticité de la matière, je suis un peu sceptique sur la taille lorsque je pose devant. Je me dis que N/nous verrons plus tard.
Maître posé dans son fauteuil à notre diagonal nous observe pendant que N/nous discutons tous les trois. Entre discussions sur la vie de tous les jours, échanges sur N/nos perversions et planification de N/notre prochaine entrevue, je profite des mains de G. qui glissent sur mes courbes. J’esquisse un sourire et décide de parcourir ses cuisses musclées de mes mains. Je crois que je lui ai manqué, il ne tarde pas à durcir. Ca me fait sourire et j’en profite pour caresser son ventre. Entre regards, caresses et baisers, son pantalon se retrouve ouvert et sa queue droite devant moi. Nous commençons à jouer un peu plus sérieusement, sa queue finissant sa route dans ma bouche et finissons par monter, après que Maître l’ait proposé.
Clairement, G. est un objet de fantasme pour moi. Sa carrure, sa musculature, sa façon de jouer, son regard et son style de jeune homme tout sage mettent mon cerveau en ébullition. Il réveille mon côté primale. J’aime sentir ses mains qui m’agressent, sa salive qui tombe dans ma bouche, son engin qui me pénètre et qui s’enfonce au fond de ma gorge. J’aime lacérer doucement son dos, agripper ses fesses, caresser son corps, lécher ses fluides, l’avaler.
On joue. Je l’agrippe. Il me prend. Maître nous regarde et partage notre excitation. Les positions varient, je profite de l’instant perdue entre ses mains et son sexe qui viennent en moi. Vient l’heure de la jouissance où Ils m’accordent une faciale que j’avale en partie et garde le reste sur mon visage. Maître nous filme, nous photographie avant de venir m’accorder Sa jouissance.
Le jeu terminé, Maître m’accorde le droit de me nettoyer le visage. Mettant la nourriture à réchauffer, vient l’heure de l’essayage de la robe en latex. J’apprécie cette nouvelle sensation, comparable à l’essai d’un corset. Ces Messieurs semblent apprécier le rendu. Je profite de cette matière qui enveloppe mes courbes, comprime légèrement mon corps et me pavane ainsi vêtue. N/nous profitons de N/notre repas tardif et ne tardons pas à laisser notre invité s’envoler.
Vient l’heure de rejoindre le lit, où je profite d’un dernier instant de tendresse dans les bras de Maître avant de m’assoupir.
14 Février 2023
Maître travaille également aujourd’hui, après de longs instants qui m’ont semblé si courts, Il quitte le lit conjugal pour s’en aller vaquer à ses activités. Quelques heures plus tard, je finis par me lever également et profite d’un appel de Sa part devant mon café.
Je continue mes activités à mener à la maison mais je me sens faible aujourd’hui. Comme un coup de déprime, je peine à me trainer à m’occuper de la maison. Mon esprit se remémore la soirée de la veille et j’ai juste envie de retourner dans mon lit. Comme un sentiment de vide et une tristesse inexplicable qui m’habite.
Fort heureusement pour moi, je me soigne à coup de musique et Maître ne tarde pas à rentrer pendant que j’écris ces mots. Ah, c’est donc ça un sub drop. J’avais oublié la sensation que cela pouvait faire…
Merci encore à Vous, Maître, pour toutes ces belles expériences que Vous m’offrez et pour Votre présence dans ma vie. 🖤
La redescente est parfois difficile, mais je sais que je peux compter sur Vous. 🖤